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ACTUALITE FEVRIER

TOURRETTES

Les 24 et 25 février 2018

« Autour de la Violette »

 

Certes il a bruiné pendant ces deux journées mais la fête aura devancé la neige de peu. Si les visiteurs n’étaient pas nombreux, les manifestations, elles, étaient diverses et variées : ateliers de composition de bouquets de violettes, de création de parfums, de cuisine des fleurs, conférence sur les « Savoir-Faire » liés aux parfums, expositions, défilé de mode, etc., sans oublier les traditionnels groupes folkloriques.

 

Un point fort de la fête fut le concert donné par l’association Artcanto, un groupe de Grasse œuvrant dans l’opéra, l’opérette, au cours de spectacles interactif. L’« Opéra Parfumé »  en l’église Saint Grégoire était entrecoupé de distributions de senteurs et de bouquets de violettes.

 

La première soirée s’est conclue à la salle des fêtes avec une brissaudo organisée par les chasseurs et animée par un groupe New-Orléans pour le moins dynamique. 

Marcel Orengo

VENCE

Le 14 février 2018

Portrait de Georges Richardot (extrait)

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A l'occasion de la sortie de son 26ème ouvrage, Georges Richardot nous a accordé une interview exclusive.

VENCE

Le 10 février 2018  

Fascination délétère

 

  « Les Enfants du Paradis » Ce n'est pas seulement un film de Marcel Carné, c'est aussi une compagnie théâtrale venue de Valbonne pour jouer « l'Envoûtement », au petit Théâtre de l'Avant-Scène. C'est l'histoire de Patricia qui, peu à peu, se fait grignoter par Marylène, elle-même phagocytée par un certain Daniel, qui ressemble de près ou de loin à une certaine Miranda dans «  Le Diable s'habille en Prada » .

Les deux amies se fréquentent puis se déchirent.  Valérie et Laure, dirigées par Eric campent deux femmes convaincantes, dynamiques et passionnées.  Je ne vous dis pas comment ça finit .

France-Hélène-la Courge

VENCE

Le 23 février 2018

COURMES : UN BALCON SUR LE LOUP 

Conférence de Claude MARRO, professeur d’Histoire à l’Université de Nice

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                Lorsque le conférencier Claude MARRO parle de son projet, l’historique de ce village, la réponse ne varie pas : « Courmes, mais il n’y a rien à dire ». Et c’est vrai qu’a priori, ce qu’on sait de l’endroit est bien maigre. Des archéologues se sont intéressés aux enceintes de pierre datant de l’âge du fer, et à l’autre bout de cette histoire locale, on note la présence d’un groupe de résistants s’étant installés là en 1944. Dans quelques ouvrages d’érudition on pouvait lire que ce lieu avait été abandonné à la fin du Moyen-âge, ce qui est bien peu précis, et c’est à peu près tout.

                Déjà, de ces premières recherches, il ressort qu’abandonné un temps Courmes est occupé à nouveau au XVIème siècle. La commune va de la rive droite du Loup jusqu’à la moitié du plateau de St Barnabé, plateau qu’elle partage avec Coursegoules. La forêt qui surplombe le village a bénéficié d’un microclimat avec la fraîcheur apportée par les eaux du Loup, elle n’a pas les mêmes caractéristiques que d’autres forêts dans la même région, essentiellement formée d’espèces comme le charme-houblon, que l’on trouve plutôt en Ligurie et ici, c’est inhabituel.

Mais dans le paysage de Courmes, le plus notable n’est pas sa végétation, même si elle est recherchée par les botanistes, c’est l’élément minéral. Du calcaire souvent de forme pyramidale, attaqué par l’acide contenu dans les eaux de pluie, donnant des formes particulières qui donnent libre cours à l’imagination. Sur tout le plateau se trouvent des traces de culture avec de nombreux murs dits « restanques », destinés à retenir la terre, des bergeries à ciel ouvert ou des restes de cabanes.

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SAINT PAUL

Le 9 février 2018

POTICHE

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 L'Association Paul'Art a programmé ce vendredi une comédie enlevée, dynamique et quelque peu féministe : « Potiche » . Ceux qui ont vu la version filmique avec Catherine Deneuve savent que le théâtre est bien supérieur, palpable, direct, vivant et qu'il ne laisse aucune place à l'erreur. L'interprétation donnée par la troupe Ségurane d'Emmanuelle Lorre ne fait aucun doute.  Vive le théâtre et les rires qui y ont fusé, grâce également à Roberta, Benoît , Benjamin et Rémi. Ils sont cinq sur scène, et ça bouge.                        

France-Hélène-la Courge

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VENCE

Le 4 février 2018

Trio Artemisia

 

Souriantes et bienveillantes, les artistes du « Trio Artemisia » proposent à la Cathédrale, un concert qui mêle Italie, Espagne et Colombie. Tania Castro la Colombienne à la flûte, Inès Lopez l'Espagnole au violon alto et Alessandra Magrini l'Italienne à la harpe ouvrent l'harmonie avec une œuvre de Vivaldi interprétée de façon originale agrémentée de percussions. Suivent des compositeurs tels Moreno, Boccherini, Barnes, Nazareth. Et puis juste avant la fin, une chanson issue de la tradition génoise : « Ma se ghe penso … »      

Original et plaisant.

France-Hélène-la Courge

VENCE

Le 2 février 2018

« Les moines chevaliers »

 

  Une conférence de Monique DELHOM. Le XIème siècle est un siècle où règne une grande foi dans un contexte où l’homme est confronté à de grands périls : la maladie, les guerres font qu’arriver à l’âge de 40 ans fait figure d’exploit. La crainte de comparaître devant le Seigneur en état de péché mortel, aventure qui pourrait conduire le pécheur en enfer dans les délais les plus brefs, fait que les actes de foi, le respect des commandements de l’église, la confession, sont des pratiques régulières. Mais il y a plus efficace, les pèlerinages, les indulgences qu’ils procurent. Trois principaux : Rome, St Jacques de Compostelle et le plus long et le plus périlleux, Jérusalem.

  S’ajoutent quantités d’autres que chacun adapte à sa mesure en allant vers une cathédrale lointaine, et pour les moins courageux, ou les moins vaillants, à l’oratoire d’un village voisin.

  Jérusalem est à la mesure des absolutions qu’elle accorde. 15000 km aller et retour. Pourquoi ne pas profiter de cette expédition pour délivrer la ville sainte des barbaresques ?! Il faut vraiment avoir la foi, c’est le cas de le dire, pour vaincre les tempêtes de la traversée, les exactions diverses des Arabes. C’est à la première croisade en 1095 que le pape apporte sont soutien : délivrer la ville sainte des mécréants qui la souillent. Ils sont nombreux ceux qui partent mais beaucoup ne reviendront pas. Il faut soigner les malades, les épidémies sont nombreuses, le choléra et la peste font des ravages, tout au long du chemin on fonde des hôpitaux que l’on confie à un ordre en création : les Hospitaliers. Mais ceux-ci ne peuvent se défendre. Hugo de Payns, fondateur plus tard de l’Ordre du Temple, retourne en Europe et, conduit par Bernard de Clairvaux qui va l’introduire auprès du pape, Il obtient de ce dernier la création de l’Ordre des Moines chevaliers, avec l’autorisation de tuer pour se défendre, un ordre qui ne relèvera que du pape seul, auquel ils obéiront. Et de celui-ci ils reçoivent des terres, et bâtissent des châteaux, des églises.

  La conférencière poursuivra jusqu’au procès des Templiers. Pour louable que soit son érudition, sa prestation aurait gagné à être plus courte et plus élaguée de plusieurs digressions où l’on se perdait un peu.

  Les conférences de l’Université dans la Vie sont toujours intéressantes, mais le sujet de celle-ci a attiré beaucoup de monde, il a fallu ajouter des sièges.       

Raymond ARDISSON

(Photos R.A./Internet)

VENCE

Le 17 février 2018

Les bouffets sont de retour

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  Il n’est pas si loin le temps où les Bouffets, tout habillés de blanc, grelots aux chevilles, accompagnés des Arlequines aux costumes colorés et chatoyants, parcouraient les rues, dansaient sur les places, mettant toute leur ardeur pour chasser l’hiver et appeler, par leurs claquements de pieds, la terre à se réveiller. Les badauds les entouraient, recevant parfois au passage quelques jets de farine jaillissant des soufflets qu’ils actionnaient dans leur ronde, sur la musique des galoubets et tambourins. Je me souviens même avoir vu des commerçants offrir joyeusement beignets et ganses à ces transmetteurs des traditions provençales.

  Las, combien de temps devrons-nous encore subir ces restrictions d’exprimer librement les coutumes d’ancestrale mémoire ?

  Oui, les Bouffets seront réduits à l’état sclérosé de folklore si, par crainte d’attentats commis par des imbéciles ignorants, nous les cantonnons dans des lieux fermés.

  J’ai éprouvé une grande tristesse à les voir réduits à danser dans la cour exiguë du moulin, puis à voir les Arlequines évoluer avec souplesse et grâce dans la salle commune de ce même moulin, où la lune symbolique en papier a été brûlée dans l’âtre de la grande cheminée.

  Beignets et autres gourmandises, vin chaud n’ont pas suffi à me faire oublier le défi à relever pour tous les détenteurs des us, coutumes et traditions d’une culture à transmettre, pour que les racines s’expriment et vivent en toute liberté.

Danielle VALLÉE

LA GAUDE

Le 16 février 2018

La Coupole prise de Vertiges

 

Le Photoclub de La Gaude organisait ce vendredi le vernissage de son concours annuel qui avait pour thème « Vertige ». Une cinquantaine d’œuvres ont été soumises au jugement des jurés. Un public nombreux est venu découvrir les résultats de la délibération et admirer l’expression photographique de ce sujet délicat à traiter.

 

Dans la catégorie couleur :

1er prix : L’ovale. Marc Pélissier. Photoclub IBM Côte d’Azur.

2ème prix : Vertige du myope. Marjorie Jacob. Photoclub La Gaude.

3ème prix : Chicago Vertigo. Marc Pélissier. Photoclub IBM Côte d’Azur.

Dans la catégorie Noir et blanc :

1er prix : Equilibre intérieur. Guy Bouthemy. Photoclub La Gaude.

2ème prix : Un jour de pluie. Sandra Broccolichi. Images-Expressions.

3ème prix : Hypnotique. Christine Kowalski. Photoclub La Gaude.

Le coup de cœur du jury a été également attribué à Suzanne Serre pour « Vertige du jeu » et à Sandra Broccolicchi pour « La dernière marche».

Les amateurs de sensations fortes et de vertige pourront se faire plaisir jusqu’au 2 mars prochain au centre culturel La Coupole.                                                                                                                             Maurice ZANELLA

VENCE

Le 12 février 2018

CONFÉRENCE À LA BIBLIOTHÈQUE POUR TOUS

PAR CHRISTIAN MARIA

POUR LA SORTIE DE SON DERNIER LIVRE « LE SECRET DES PRINCES »

 

  Aujourd’hui, Monsieur Christian MARIA est à Vence pour présenter son livre « LE SECRET DES PRINCES », paru en septembre 2017.

  L’auteur montre aux auditeurs, depuis sa tablette, une huile sur toile peinte par Antonello da MESSINA, à la fin du XVème siècle, représentant  

  L’auteur indique qu’il est très longtemps resté face à ce portrait, exposé dans une petite salle obscure du Palais Madame à Turin, tant il semblait vivant. Christian Maria explique que le peintre a  utilisé une méthode pour donner du relief à son portrait. Il a placé son personnage de ¾ par rapport au cadre, de même le visage est légèrement tourné par rapport aux épaules et de la même façon le regard est tourné par rapport au visage. Enfin, la grande précision des détails, comme les sourcils broussailleux, la verrue sur le front, contribue au réalisme du portrait, à le rendre vivant, faisant même deviner son caractère : sûr de lui, de son pouvoir, de sa richesse, voire légèrement hautain.

  Le spectateur a envie d’en savoir plus, qui est ce personnage : un banquier, un politique, ou… ??

  Christian MARIA va en faire le personnage central de son ouvrage LE SECRET DES PRINCES, en lui inventant une vie : celle d’un riche commerçant niçois du XVIème siècle, Hector BARELLI, que le lecteur va suivre  de Nice à Turin, en compagnie de son fidèle et néanmoins ambitieux serviteur.

(...)

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SAINT-PAUL

Le 3 février 2018

Exposition « DIVERS d’HIVER »

A La Vieille Forge

avec Michel GOUAUD

 

 

Bien qu’artiste multiple, sculpteur, photographe, peintre, poète et j’en oublie certainement…pour Michel Gouaud « L’Art se conjugue au singulier » !

Jusqu’au 10 février prochain il présente deux aspects de son art à La Vieille Forge.

-Des photographies insolites, grands formats (1,20 x 0,80) sur toile, en tirage unique, qui font rêver, réfléchir, où chacun y voit son ressenti personnel. Des « photos tableaux » accrochées aux cimaises de la galerie, pas de thème particulier mais des détails que seul l’œil avisé de l’artiste insuffle à son objectif : écorces d’arbres, un bout de mur, vaguelettes sur le sable.

-Des sculptures, personnages extravagants, animaux, nommés avec humour « Prise de taille,  Appel d’Offre, Tel Père tel Fils, Rencontre aux sommets, Marabout, etc… ». Il donne une nouvelle vie à divers objets et matériaux.

Ces matériaux il les trouve sur les plages de la Côte-d’Azur, des bois flottés après une tempête, ou pendant ses balades en forêt. Ses créations, il les expose telles quelles, ou il les patine, à l’huile de lin ou à la térébenthine, aucun collage visible et pourtant, quelques unes le sont, il en recouvre d’autres de peinture à l’oxyde de fer pour les transformer en objets à l’apparence métallique, rouillés.

Et poète, vous avez dit « poète » ? Ah ça oui ! A la fin de chaque vernissage à la Vieille Forge, il nous raconte une belle histoire en rapport avec l’exposition et dans laquelle il place son amour, son humour et sa bonne humeur.

Ce soir il s’est agit de « Petits mouchoirs » ! A pleurer de bonheur !

 

Jany Carré

 

Photos : Danièle CAPES et Jany CARRE

 

La Vieille Forge. Place du Tilleul à Saint-Paul de Vence

Entrée libre.

Tel : 04 89 01 71 32

LA GAUDE

Le 11 février 2018

Fête patronale de la Sainte-Appolonie

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Dimanche, La Gaude célébrait la fête patronale de la Sainte-Apollonie organisée par l'association des Fêtes et Traditions Gaudoises, en présence de Bruno Bettati,  maire de La Gaude  et de Vanessa Siegel,  conseillère départementale.
Le cortège, précédé des quatre porteurs de la statue de la sainte, a débuté la procession en gravissant l’escalier  superbement fleuri de la montée Sainte-Appolonie au son des galoubets et des tambourins de La Brissaudo. Arrivé devant l’église, il a été accueilli par le joyeux tintement des cloches. L’assistance a ensuite pu suivre la messe, célébrée en l’honneur de la sainte.

Après l’office, tous se sont retrouvés pour le verre de l'amitié et déguster  la célèbre brissaudo.

Jean Seguin

VENCE

Le 9 février 2018

Conférence Université dans la Vie, par Ralph SHOR

Nice : Naissance d’une grande capitale touristique

 

                L’essor du tourisme embryonnaire en ses débuts au XVIIIe siècle est essentiellement économique dû aux négociants anglais qui s’installent dans le quartier Lympia du port. Les jalons de la présence britannique, par l’intermédiaire de sa flotte sur les routes maritimes en Méditerranée, se transforment à partir de la fin du XVIIIe siècle en lieux de villégiature, dont Nice fait partie.

              Cette pratique trouve ses prémices dans le premier tourisme. L’expérience culturelle du voyage en Italie alimente, dans l’imaginaire des élites européennes, un désir de Méditerranée qui débouche sur ces séjours d’hiver dans le Midi. Ainsi, de l’itinérance du Grand Tour (qui donnera le terme « tourisme »), les touristes anglais passent aisément au séjour prolongé, pour peu que l’argument médical prenne le pas sur celui de la découverte. En effet, le puissant motif de leur migration hivernale, pour la villégiature dans le Comté de Nice et en Provence, est de passer l’hiver dans le Midi, au contact d’une nature idéale, dans un climat qui ne l’est pas moins, entre gens de même condition, ce qui s’impose comme allant de soi dans la haute société anglaise.

                C’est à un médecin écossais, Tobias Smolett, véritable publiciste de Nice et ses environs, que va s’imposer le séjour niçois comme un « must » sur les routes de la villégiature d’hiver. Smolett publie un récit de voyage qui obtiendra un grand succès en Angleterre, et va être l’un des principaux artisans de la renommée du séjour dans le sud, largement conforté aussi par la visite de la famille royale, et par la présence de princes et gens titrés dans la colonie des hivernants britanniques. En 1792, la Révolution vient interrompre la villégiature anglaise ; mais l’engouement ne cessera pas.

                Ralph Shor, ancien professeur d’histoire contemporaine à l’université de Nice, va poursuivre cette conférence à travers l’évolution du tourisme jusqu’à la déclaration de la première guerre mondiale. Une prestation très suivie par un public assez nombreux sur un sujet très porteur, avec de nombreuses diapositives illustrant parfaitement les propos du conférencier.

Raymond ARDISSON

(Photos internet)

LA GAUDE

Le 2 Février 2018

Max Mucret expose à La Coupole

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   Max Mucret serait-il le peintre du « chaos » ? Une chose est sûre, lorsqu’il est devant une toile blanche, c’est bien ce phénomène qu’il ressent au plus profond de lui-même... Et puis « il se passe quelque chose ».

     Ce quelque chose dresse un pont entre le rêve et la réalité. Si c’est le chaos, alors c’est un chaos tout en douceur où les couleurs se fondent les unes aux autres.

      Né à Grenoble, l’artiste réside aujourd’hui à Nice dans le quartier du port.

        À voir jusqu’au 15 février 2018.

Marcel Orengo

GATTIERES

Le 4 février 2018

Fête de la Saint Blaise

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